Les Clichois le constatent chaque jour : la situation du commerce local ne cesse de se dégrader. Certains types de commerce, comme les poissonneries ou les fromageries ont totalement disparu. D’autres voient leur nombre diminuer régulièrement : boucheries, crémeries, marchands de journaux, artisans, confection masculine... Les commerces de marque ou d’enseigne sont quasi inexistants. Beaucoup de Clichois en sont réduits à aller chercher dans des villes voisines ce qu’ils ne trouvent pas chez eux.
Des locaux commerciaux restent inoccupés des années durant, tandis que le centre commercial Léon Blum est désormais désespérément vide (et constitue une charge financière pour le budget municipal), alors même que ce quartier souffre d’un manque de commerces de proximité.
Face à ce constat, on ne peut que souhaiter une véritable volonté politique pour favoriser une nouvelle attractivité du commerce local.
Cette politique devra s’accompagner d’une double action de développement de l’offre de stationnement (parkings) et de création de zones piétonnes. Elle devra également prendre en compte le besoin de sécurité qu’éprouvent beaucoup de commerçants. Elle trouvera pleinement à s’exprimer dans le cadre de l’aménagement de l’entrée de ville qu’imposera suite à l’installation de la cité judiciaire sur le territoire parisien.